Je suis un artiste autodidacte doublé d’un entrepreneur. À mon sens, l’un ne va pas sans l’autre. Avant de me dédier complètement à l’art, j’ai travaillé de nombreuses années dans le milieu de la mode. Et puis, il y a 15 ans, j’ai voulu créer quelque chose qui m’appartienne et… j’ai vidé mon sac ! J’ai transposé tout ce que j’avais en moi dans mes créations. Ce sont des autoportraits en quelque sorte, mais aussi un reflet de notre société.
Mes inspirations sont variées. Il y a l’École de Nice, le mouvement des nouveaux réalistes co-fondé par Yves Klein, mais aussi les années 1980 avec lesquelles j’ai grandi. Des artistes comme le sculpteur César ont vraiment influencé mon processus créatif. Ses « Compressions » m’ont beaucoup inspiré.
C’est le résultat de plusieurs années d’expérimentations. J’ai commencé par compresser des vêtements, puis j’ai fait des essais avec de la résine à froid avec l’idée de créer des briques. Mais c’était avant de découvrir la polymérisation. La forme du sac, qui est désormais ma signature, s’est imposée au fur et à mesure. Et j’y ai enfermé toutes mes addictions.
Je me considère comme un portraitiste et je trouve fascinant de réaliser le portrait des sportifs à travers leurs objets personnels. J’ai collaboré entre autres avec le pilote automobile monégasque Charles Leclerc et le pilote motoGP français Fabio Quartararo. Cette année, ils m’ont tous deux confié la création de leur casque, respectivement pour le Grand Prix de Singapour et le Grand Prix de Barcelone. Un honneur !
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